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RECOMMANDER LES BONNES PRATIQUES

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- La question du désir d’enfant fait partie intégrante de la santé sexuelle et reproductive et doit être abordée avec toute personne vivant avec le VIH (PVVIH), femme ou homme.
- Le traitement antirétroviral (ARV) permet de réaliser trois objectifs dans le contexte d’un désir d’enfant : préserver la santé de la PVVIH, supprimer le risque de transmission sexuelle et supprimer le risque de transmission mère-enfant (TME).
- Il faut débuter (sauf rares exceptions) le traitement le plus précocement, pendant et si possible avant, la grossesse.
- Le choix de traitement ARV doit être individualisé en tenant compte des spécificités de la grossesse et de l’exposition de l’enfant à naître. Il doit faire l’objet d’une réunion de concertation pluridisciplinaire. Si la femme est déjà traitée, dans l’attente de l’avis spécialisé, il ne faut jamais interrompre le traitement. La patiente doit recevoir une information claire et être impliquée dans les décisions.
- Il s’agit de grossesses à risque nécessitant une surveillance obstétricale et médicale mensuelle par des équipes entraînées, en particulier concernant le risque de prématurité, l’efficacité et la tolérance du traitement ARV.
- Le risque de transmission par l’allaitement maternel est élevé en l’absence de contrôle virologique chez la mère. En situation de suppression virale prolongée, le risque de transmission par l’allaitement est très faible, permettant d’envisager l’allaitement sans pour autant
pouvoir affirmer à ce jour la notion « indétectable = intransmissible » dans ce cadre.

En savoir plus : télécharger la fiche des recommandations validée par le collège le 25 avril 2024